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Le bout qui pique, un sujet très pointu

La confection de nos bas de ligne demande autant de réflexion que le choix de l’hameçon qui va l’équiper. Le choix est immense ,les pointes sont droite, rentrante, les hampes courtes, longues, courbes, les œillets droits, inclinés, les formes, les tailles…. Tous ces paramètres ne simplifient pas le choix d’autant que la plus grande confusion règne sur leur fonctionnement dans la bouche des carpes, leur poids, leur résistance…
Nous allons tenter d’éclairer le problème dans son ensemble pour faciliter vos choix futurs.
Nous n’avons pas pu dresser une liste exhaustives car la tâche était trop grande, aussi nous avons restreint nos essais aux plus populaires, réduits des fabricants qui n’ont pas souhaités subir la comparaison ou qui n’ont pas pu envoyer les échantillons demandés.
Nous allons voir que dans toutes les variantes il y a des avantages et des inconvénients, les uns pouvant se substituer aux autres. Il est important de les connaitre pour adapter au mieux ses montages au vu des conditions rencontrée ou supposées.
 
Au début des années 80 trouver un hameçon à carpe en France relevait du défi et les hameçons utilisés était souvent détournés de la pêche des carnassiers ou de la pêche en mer dans les grandes tailles. Au milieu des années 80 des marques anglaises occupaient les rayons et les meilleurs hameçons arrivaient à rayer un ongle, ce qui représentait un piquant honorable à l’époque. L’avènement des affutages chimiques a gommé les grosses différences dans le piquant des hameçons, mais elles demeurent surtout dans la durée, car certains s‘émoussent à la vue d‘un cailloux.
Vu de notre fenêtre la plus importante révolution dans les montages après le cheveu est venue du bent hook.
 
 
Ce fantastique bout de métal tordu a jeté des bases de fonctionnement qui perdurent encore aujourd’hui. En tordant une hampe longue pour aligner l’anneau et la pointe, l’effet de basculement est devenu si efficace que le nombre de poissons piqués a vite fait sa réputation . Malheureusement les dégâts occasionnés aux bouche des carpes par les hameçons de petites tailles ont banni de ce genre d’hameçons du commerce. Sur une base similaire, l’aligneur de ligne a fait parler de lui en augmentant la longueur de la hampe avec une gaine et en faisant sortir la tresse vers la pointe. Ce système est encore utilisé de nos jours en coudant un peu la gaine pour obtenir le même effet mécanique que le bent hook sans en avoir les inconvénients liés à la rigidité de la hampe. Tous ces montages se rejoignent sur le même principe de fonctionnement et n’ont qu’un but : orienter et augmenter la vitesse de rotation de la pointe de l’hameçon dans l’axe de la traction, dès la sortie de l’œillet de la bouche des carpes . Il faut toutefois avouer que cet indispensable élément, reste le maillon faible de la ligne. La résistance de cette pièce  métallique n’est pas en adéquation avec celle des corps de ligne actuels et quand on veut jouer la sécurité on perd en présentation.
 
Les formes
Ils ressemblent tous à un J mais avec des variables importantes.
Une des formes les plus populaire reste celle de l’européan boilie hook décliné par hayabusa et reprise depuis par de nombreuse marques. Les caractéristiques sont si proches que l’on pourrait les croire sortis de la même fabrique. Ce qui n’est pas impossible puisque le monde ne compte qu’une quinzaine de fabriquants dont une dizaine au japon et presque tous dans la même ville de Nishiwaki fière de son savoir faire séculaire datant de la forge des sabres samouraïs.
 
 
Les tailles
Le problème est de taille c’est la cas de le dire, car chez un même fabricant, pour le même numéro annoncé, les dimensions réelles varient selon la forme de l’hameçon. Sur ceux de pêche au gros la mesure a longtemps été liée a la longueur totale du fil d’acier utilisé mais il n’y a jamais eu de standardisation. Alors pour des comparaison entre fabricants il ne reste que la comparaison au cas par cas ce qui n’est pas des plus simple. Pour ce qui nous occupe les numéros vont du 13 au 1/0 du plus petit au plus grand.

Le mordant ou bite/throat
C’est la distance entre l’extrémité de la pointe et le fond de la courbure. Elle conditionne les forces qui seront retransmises à la pointe ainsi que l’épaisseur de chair qui pourra être transpercée. Les hameçons avec un faible mordant demandent moins d’épaisseur de fer.
 
L’ouverture ou gape
C’est la distance entre l’extrémité de la pointe et la hampe. Elle augmente avec la taille et détermine la partie de chair qui pourra être emprisonnée. Plus elle est large, plus le bras de levier sur la courbure est important  ce qui nécessite soit un fer plus fort ou forgé.
 
La pointe
La pointe peut être parallèle à la hampe ou légèrement rentrante mais jamais vers l’extérieur.
Elle peut aller jusqu’à être perpendiculaire à la hampe sur les circle hook développés pour empêcher les poissons de se décrocher des palangres sur les bateaux usines.
La distance entre la pointe et l’ardillon est plus ou moins longue suivant les modèles. Elle est généralement affutée chimiquement et parfois taillée pour écarter plus facilement les chairs.
Les pointes rentrantes sont prévues pour glisser jusqu’à ce que la pointe heurte une surface verticale donc en l’occurrence, les lèvres des carpes. L’hameçon bascule alors pour emprisonner un peu plus de chair que la largeur de l’ouverture rendant ainsi le décrochage plus difficile qu’avec une pointe droite qui ne peut emprisonner que son ouverture. L’hameçon qui a la pointe la plus rentrante est le cirle hook qui emprisonne tellement de chair lors de son pivot qu’il en devient quasi indécrochable. Les pointes très rentrantes offrent l’avantage de ne pas piquer les chairs lors des mastications successives mais piquent tardivement. Les pointes droites ont pour elles le privilège de demander moins de pression pour pénétrer dans les chairs et de piquer immédiatement quel que soit l’endroit ou elles se trouvent. L’inconvénient dans ce cas est éventuellement de piquer dans des tissus pas assez résistants ou inadaptés pour supporter la pression lors du combat.
 
Les œillets
Presque tous les hameçons à carpe possèdent un œillet. Ils permettent de raccorder simplement le bas de ligne. Sauf si vous les montez sur boucle,  il est important de toujours faire sortir le BDL vers la pointe. Ils nous parait utile de rabâcher cet axiome au vu du nombre de BDL montés vers l’extérieur que nous avons pu voir au bord de l’eau et qui provoquent un taux de décrochage pouvant atteindre 50%.

Les extérieurs permettent l’utilisation de nylon de gros diamètres en laissant l’hameçon dans l’axe du bas de ligne pour augmenter l’angle d’ouverture. Ils permettent aussi l’alignement de la traction avec la pointe quand elle est rentrante pour augmenter la pénétration c’est pour cette raison qu’ils ont longtemps été appelés longue distance car cet alignement est censé limiter les décrochages.

 
Les rentrants permettent de faire basculer  la pointe vers le bas dès qu’ils sont sortis de la bouche de la carpe car c‘est  le sens de la traction du plomb . L’angle important qu’ils créent avec un nylon de gros diamètre  peut gêner la présentation mais peut aussi générer un effet bent hook intéressant sans être obligé d’ajouter une gaine thermo pour obtenir le même effet.
 
Les droits sont plutôt polyvalents et permettent tous les usages. Ils sont plus adaptés que les autres sur les montages qui nécessitent un ferrage comme les montages coulissants à faible distance.
 
Les œillets ne sont malheureusement pas tous bien jointifs avec la hampe et si on utilise un nœud sans nœud, on prendra soin de démarrer les spires à l’opposé de l’ouverture de l’œillet pour éviter de se faire sectionner le bas de ligne sur une traction appuyée  (vécu) ou qu‘une tresse trop fine ne passe au travers. A noter que parmi un même modèle d’une même marque le numéro 2 peux avoir un œillet fermé à droite et le numéro 4 à gauche, à vérifier donc systématiquement.
 
La hampe
Au moment ou l’œillet sort il fait basculer pointe dans le sens de la traction, donc vers le bas, pour piquer. Plus elle est longue, plus l’œillet sort de la bouche avant la pointe. Les hampes longues ont l’inconvénient d’exercer un bras de levier proportionnel a leur longueur, sur la pointe et la courbure, ce qui peut provoquer de très fortes contraintes sur la portion de chair prisonnière car la pression s’élève au carré de la distance. Elle sont également peu discrètes en contrepartie la longueur empêche le retournement du montage lors du soufflé de l’appât.
Lorsqu’elle est courte  l’hameçon bascule au dernier moment lors de sa sortie pour se piquer dans la lèvre qui est généralement la partie la plus résistante de la bouche. L’épaisseur et la consistance des lèvres (souvent liée au substrat mais aussi au génotype) jouera alors un rôle primordial dans les décrochages. Se sont des hameçons discrets et souvent très solides. 
 
On trouve aujourd’hui des hampes courbes, qui remplacent avantageusement les gaines ou les aligneurs de ligne pas toujours simple a monter au bord de l’eau.
 
Le piquant
Aujourd’hui un hameçon qui ne se plante pas dans l’ongle, quand on l’applique avec un angle d’environs 45°, ne mérite pas de rejoindre le fond de l’eau au risque de vous faire louper le poisson de votre vie. Faute de moyen technique adapté, il ne nous a pas été possible de mesurer avec la précision méritée la qualité du piquant pour les hameçons en essai, nous les avons quand même tous testés avec le même lest et mesuré leur capacité de pénétration dans un matériaux d’une résistance similaire a la bouche des carpes, ils sont notés de 1 à 5 sur ce paramètre dans la partie test, 5 étant la meilleure note.
Pour redonner du piquant à une pointe émoussée il est possible d’utiliser une lime diamant  en limant toujours vers la pointe. Ce procédé ne sera généralement applicable qu’une fois car les revêtements et trempages actuels n’aiment pas trop ce traitement et la pointe va rouiller rapidement. Globalement le piquant est bon, vérifiez quand même les grandes tailles car il peut arriver que dans un même modèle un très bon piquant en taille 4 soit insuffisant en taille 1.
Il est également important d’adapter le poids du plomb en fonction de la taille de l’hameçon pour conserver un auto ferrage efficace.
 
L’ardillon
Il est censé empêcher l’hameçon de ressortir des chairs. Il faut avouer qu’il remplit parfois si bien son job qu’il faut une pince pour l’enlever avec pour conséquences de charcuter la bouche des carpes. Sa position vis-à-vis de la pointe influence sur le piquage, sa taille et son angle d’ouverture agissent sur sa fonction anti rejet mais aussi sur sa faculté de pénétration .  Les hameçon sans ardillons pénètrent et se retirent bien plus facilement mais sont très peu utilisés sur l’hexagone car ils nécessitent une technique de pompage sans faille et des plombées légères pour éviter les angles sur la ligne lors du combat.
 
 
La résistance à l’ouverture
Elle varie suivant les alliages utilisés, la qualité du  trempage et la section du fer utilisé. Plus la taille augmente, plus l’ouverture augmente et donc la grosseur du fer. L’augmentation de la grosseur du fer n’est là que pour compenser le bras de levier que donne l’ouverture et le mordant. Ainsi la résistance à la traction reste souvent proche d’un numéro à l‘autre, nous l’avons vérifié en détail dans la partie test et certains résultats sont étonnants. On trouve des hameçons rond ou forgés, c’est-à-dire aplatis dans la courbure pour augmenter la résistance à l’ouverture. Le fait d’aplatir le fer présente cependant un inconvénient dans les petites tailles (fer fin) pour son effet de couteau dans les chairs du poisson.
Il existe quand même un aspect relativement méconnu c’est l’angle d’ouverture à la traction. Certains alliages ne plient pas jusqu’à la rupture, d’autres se déforment mais reprennent leur forme initiale (mémoire). Cet aspect physique peut engendrer de nombreux décrochages liés à une trop grande élasticité des matériaux employés.  En effet si lors de la traction la pointe s’ouvre sur un angle de plus de 30° vers l’extérieur les risques de décrochages augmentent considérablement en fonction de l’angle de traction . Le risque le plus grand se trouvant bien évidemment devant l’épuisette là ou l’angle avec la ligne est le plus important ou lorsque le poisson se retourne pour plonger.
 
Le poids
Il est dépendant de la taille, des matériaux utilisés et de la grosseur du fer. Cela peut avoir une importance avec des appâts légers ou pour équilibrer des flottantes.
Un poids élevé s’oppose à l’aspiration mais peut en contrepartie l’aider à tomber plus vite sur la lèvre inférieure ou rendre l’éjection plus délicate.
 
Les revêtements
Dans notre pratique la plupart des hameçons sont traités anti corrosion. Ce traitement leur évite de s’oxyder en permettant toutefois une dégradation rapide dans la bouche des poissons qui apprécient peu le piercing.
Les revêtement téflon sont censés améliorer la pénétration des pointes en diminuant les coefficients de frottements dans les chairs. Ils arborent également une teinte mate qui peut présenter un intérêt de jour en eau claire. Ils ont la réputation d’être plus fragile que leur homologues non revêtus, nous le verrons en détail plus bas.
On trouve aussi des revêtements anti reflets, des camouflage en résine polyuréthane verte, sable ou brune qui participent à la discrétion des montages de jour.
Pour notre part, nous attendons avec impatience les hameçons revêtus de silicone salé, pour que l’hameçon ne soit plus perçu comme un déchet à expulser. Qui sait un jour peut être…
 
Les renversés
Ils le sont soit vers la droite, soit vers la gauche et sont appelés kirby dans ce dernier cas.
Ils sont peu nombreux sur le marché carpe mais ont leur fans. Ce décalage de l’alignement de la pointe et de la hampe est initialement prévu pour faciliter l’eschage d’appâts qui s’enfilent sur l’hameçon, ce qui n’est généralement pas notre cas.  Une conséquence du décalage de la pointe et la hampe est de faciliter son ancrage quand l’hameçon glisse a plat. Malheureusement il ne se trouve statistiquement bien placé qu’une fois sur deux pour ce cas de figure, c’est toutefois mieux que les autres hameçons sur leur capacité à s‘encrer. La faculté de pénétration se trouve elle, quasiment inchangée.
 
 
Il nous est arrivé comme à vous de constater que la pratique ne correspond pas toujours à la théorie et que des pointes rentrantes peuvent se piquer loin dans la bouche, que des hampes longues peuvent piquer au bord des lèvres, quelquefois on peut vraiment dire qu’on a beaucoup de chance car les poissons sont piqués n’importe comment dans le lèvre du haut, à l‘extérieur... Toutes ces exceptions ne sauraient remettre en cause la règle. Un seul hameçon ne saurait faire face à toutes les situations que l’ont peut rencontrer et c’est la raison de l’offre pléthorique dans ce domaine. Même si l’aspect markéting du commerce l’emporte parfois sur la technicité, chaque modèle a sa raison d’être ne serait ce que si vous lui apportez votre confiance dans vos montage habituels. On le choisira donc en fonction de la nature des fonds, de la présentation voulue, du poids, de la taille de l’esche, de l’encombrement du poste, de la discrétion espérée…. mais il faudra souvent faire des compromis avec les dogmes.
 
Protocole des tests:
La résistance à l’ouverture s’est effectuée sur le fond de la courbure pour avoir des efforts similaires à la réalité. Nous avons pris l’angle d’ouverture de la pointe avec une traction effectuées suivant un angle de 65° qui correspond aux conditions normales lors de la mise à l’épuisette.
Deux tests ont été réalisés: un avec une traction de 3.5lbs qui équivaut quand même à mettre à l’équerre une canne de 3.5lbs lors de la mise en pression. Puis une deuxième mesure à 10lbs qui représente un combat en force. Si l’ouverture de l’hameçon n’a pas dépassé l’angle de 30° la mention Ok est noté; dans le cas contraire elle a été dépassé. Cette mesure donne une indication pour la gestion des combats dans les plus mauvaises conditions.
 
La résistance à  la pénétration s’est faite dans de la plastiline d’une dureté de 28 à 40 shore pour avoir une résistance similaire a celle des carpes et associé à un plomb de 130 gr. La note maxi de 5 a été attribué aux hameçons dont l’ardillon a pénétré dans la plastiline sous le simple poids du plomb.
 
La mesure du poids s’est faite sur une balance de précision au millième de gramme.
La mesure du diam du fer et de l’ouverture s’est faite avec un micromètre au centième. 
 
denomination poids Diam fer ouverture 3.5 lbs 10 lbs penetration  
Hameçons pointe rentrante              
Fun gamma  teflon N°2 0.352 1.24 9.54 ok non 5  
Fun gamma  teflon N°4 0.277 1.16 8.89 ok non 5  
Fun gamma  teflon N°6 0.181 0.95 7.56 non non 5  
Fun delta teflon N°2 0.469 1.34 10.01 Ok non 5  
Fun delta teflon N°4 0.299 1.08 9.13 ok non 5  
Fun delta teflon N°6 0.215 1.01 8.13 Ok Non 5  
ESP raptor N°2 0.377 1.22 11.10 ok non 3  
ESP raptor N° 6 0.144 0.89 7.68 Ok non 5  
ESP raptor N°8 0.107 0.83 6.17 Ok Non 5  
Prologic C1 N°2 0.280 1.02 9.90 Ok non 3  
Prologic C1 N°4 0.201 0.96 8.49 Ok Non 4  
Prologic C1 N°6 0.152 0.90 7.19 Ok Non 5  
Prologic C3 N°1 0.498 1.30 11.41 Ok Ok 3  
Prologic C3 N°2 0.393 1.22 9.94 Ok Ok 4  
MAD backbone N°2 0.233 0.98 8.14 Ok Non 4  
MAD backbone N°4 0.209 0.96 7.97 Ok Non 4  
MAD backbone N°6 0.173 0.92 7.43 Ok Non 5  
Mack2 classic N°4 0.282 1.07 8.50 Ok Non 4  
Mack2 classic N°6 0.178 0.95 7.58 Ok Non 5  
VMC 7112 N°2 0.319 1.10 9.56 Ok non 3  
VMC 7112 N°4 0.230 0.99 9.04 Ok Non 3  
VMC 7112 N°6 0.170 0.92 7.60 Ok Non 4  
VMC 7113 N°2 0.306 1.06 10.18 Ok Non 4  
VMC 7113 N°4 0.227 0.99 8.65 Ok Non 4  
Korda Wide gape N°4 0.261 0.95 9.79 Ok Non 5  
Korda Wide gape N°6 0.193 0.93 8.32 Ok Non 5  
Korda Wide gape N°8 0.143 0.87 6.99 Ok Non 5  
Korda wide gape X N°4 0.324 1.14 9.68 Ok Ok 5  
Korda wide gape X N°6 0.27 1.03 8.49 Ok Non 5  
Korda wide gape X N°8 0.166 0.93 6.92 Ok Non 5  
JRC  1MBT N° 4 0.245 1.01 9.22 Ok Non 4  
JRC  1MBT N° 6 0.159 0.88 7.94 Non Non 5  
JRC 2MBT N°6 0.146 0.88 7.17 Ok Non 5  
Gamakatsu specialist X N°2 0.360 1.20 10.19 Ok Ok 4  
Gamakatsu specialist X N° 6 0.171 0.92 8.23 Ok Ok 5  
Hameçons pointe droite              
Prologic C4 N°2 0.481 1.29 10.10 Ok Non 3  
Prologic C4 N°4 0.298 1.09 9.27 Ok Non 4  
Prologic C4 N°6 0.196 0.96 7.97 Ok Non 5  
ESP Big T N°2 0.380 1.19 10.93 Ok Non 5  
ESP Big T N°6 0.176 0.95 8.18 Ok Non 5  
ESP Big T N°8 0.111 0.80 6.63 Non Non 5  
Fun Alpha N°2 0.381 1.18 9.93 Ok Non 4  
Fun Alpha N°4 0.286 1.10 9.23 Ok Non 5  
Fun Alpha N°6 0.218 1.02 8.25 Ok Non 5  
MAD gripper N°2 0.301 0.90 9.67 non non 4  
MAD gripper N°4 0.208 0.87 8.53 Non Non 5  
Léon deep gripper N°2 0.381 1.24 9.86 Ok Oui 3  
Léon deep gripper N° 4 0.283 1.09 9.21 Ok Non 4  
Léon deep gripper N°6 0.226 1.03 8.19 Ok Non 4  
Fox XSC N° 2 0.372 1.14 10.02 Ok Non 5  
Fox XSC N°4 0.282 1.10 9.33 Ok Non 5  
Fox XSC N°6 0.227 1.01 8.16 Ok Non 5  
VMC fastgrip N°2 0.371 1.18 9.72 Ok Non 4  
VMC fastgrip N°4 0.280 1.04 9.22 Ok Non 4  
VMC fastgrip N°6 0.212 0.99 8.35 non Non 5  
NASH twister N°2 0.521 1.32 11 Ok ok 4  
NASH twister N°4 0.343 1.15 10.51 Ok Non 5  
NASH twister N°6 0.266 1.02 8.64 Ok Non 5  
NASH Fang N°2 0.434 1.18 11.1 Ok non 3  
Nash Fang N°4 0.299 0.96 9.62 Ok Non 4  
Nash Fang  N°6 0.220 0.96 8.23 Non Non 5  
Gamakatsu super hook N°2 0.375 1.21 9.64 Ok Ok 3  
Super rig N°4 0.225 1.07 7.49 Ok Ok 4  
JRC 360 MTB N°4 0.299 1.00 9.59 Ok Non 5  
JRC 360 MTB N°6 0.229 0.94 9.40 Ok Non 5  
Korda kurv N°4 0.284 1.05 9.85 Ok Non 4  
Korda kurv N°6 0.210 0.94 8.29 Ok Non 5  
Korda kurv N°8 0.149 0.91 7.35 Ok Non 5  
Mack 2 anti snag N°2 0.391 1.19 10.25 Ok Ok 3  
Mack 2 anti snag N°4 0.305 1.10 9.07 Ok Non 4  
Mack 2 anti snag N°6 0.227 1.05 8.03 Ok Non 5  
Hameçons hampe longue              
MAD longshank N°2 0.333 1.09 9.45 Ok Non 4  
MAD longshank N°4 0.241 0.96 8.64 Ok non 5  
MAD longshank N°6 0.188 0.86 7.59 Ok Non 5  
Fun Sigma N°2 0.347 1.08 9.31 Ok Non 5  
Fun Sigma N°4 0.268 1.01 8.83 Ok Non 5  
Fun Sigma N°6 0.201 0.93 7.28 Ok Non 5  
Léon longshank N°4 0.342 0.95 9.60 ok Non 3  
Léon longshank N°6 0.263 0.95 8.07 Non Non 4  
FOX LS N°2 0.493 1.20 10.24 Ok Non 4  
FOX LS N°4 0.283 1.01 8.70 Non Non 5  
FOX LS N°6 0.238 0.89 7.66 Non Non 5  
Korda longshank X N°4 0.292 1.04 8.27 Ok Non 5  
Korda longshank X N°6 0.227 0.95 7.63 Non Non 5  
Korda longshank X N°8 0.193 0.87 6.77 Non Non 5  
Prologic C2 N°2 0.339 1.08 9.50 Ok Non 5  
Prologic C2 N°4 0.261 0.99 8.88 Ok Non 5  
Prologic C2 N°6 0.196 0.88 6.98 Ok Non 5  
Gamakatsu LS 5275F N°2 0.672 1.34 10.32 ok Non 3  
Gamakatsu LS 5275F N°4 0.500 1.26 8.84 Ok Non 4  
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
               
 
 
 
 
 
Faits notables
 
Ÿ  Nous avons noté qu’une pointe très longue ou sans ardillon peut influencer favorablement la pénétration et effectuer un pré-piquage suffisamment important pour gêner l’éjection .

 
 
 
 
 
 
 

Du lourd du très lourd

Du lourd du très lourd
 
 
La pêche en rivière requiert des plombs souvent bien plus lourds qu’en eau calme, principalement pour lutter contre l’appui du courant sur la bannière.
Si ces poids élevés favorisent l’auto ferrage, ils pénalisent la conduite du combat avec le poisson en émettant des mouvements désordonnés sur la ligne qui peuvent conduire au décrochage.
Pour palier à cet inconvénient les agrafes de marque ESP remplissent parfaitement leur rôle : elles permettent la perte du plomb dès les premiers coup de têtes du poisson libérant la ligne d’un poids ayant une incidence sur l’angle de la ligne.
Sans angles parasites pas de décrochages même en cas de relâchement complet de la ligne.
Le souci c’est qu’avec une moyenne de 150 poissons par an cela fait 25 kg de plombs au fond de l’eau et quelques centaines d’euros de moins dans le porte monnaie puisque le plomb a subit l’effet euro.
 
Quand écologie rime avec économie tout le monde est d’accord car nous sommes de plus en plus sensibilisés à la protection de l’environnement et nous ne pouvons pas rester insensible aux multiples et diverses pollutions des milieux aquatiques. L’activité pêche loisir possède aussi sa très petite part de responsabilité dans la pollution des eaux et elle est bien plus facile à accuser de l’augmentation du taux de phosphore dans l’eau que de faire rénover une station d’épuration. Ramasser ses déchets devient monnaie courante encore que… Mais déverser des tonnes de plombs dans le milieu naturel n’à pas l’air d’inquiéter grand monde. Quelques un de nos industriels proposent des plombs plastifiés qui finalement ne font que retarder le processus et n’a guerre d’intérêt à long terme car la minéralisation d’un plomb reste assez hypothétique.
Certain commencent à nous proposer des lest en galet naturel évitant ainsi toute pollution par le plombs mais qui sont beaucoup trop léger pour l’utilisation en eau courante et qui restent à notre goût quelque peu onéreux…
La solution nous l’avons rapidement trouvé au bord des rivières que nous fréquentons : les galets naturels et gratuits car pour une fois il suffit de se baisser.
 
Disposer d’un poids supérieur au kilo permet bien souvent de pêcher là ou un plomb ne tiendrait pas et permet bien souvent de pêcher la berge en face même dans un rivière au débit élevé tout en conservant la ligne tendue. Cette technique permet aussi dans une moindre mesure d’éviter que les lignes ne soient emportées par de petits résidus végétaux et autres particules en suspension. L’utilisation de tresse en corps de ligne devient moins problématique. Ces dernières dérivent en général plus facilement que le nylon car elle présentent, pour les moins bonnes, un profil plat qui se gorge d’eau et de particules. Bien sur il existe la méthode du téléphérique en fixant les montages dans les arbres de la berge opposée mais c’est inutilisable en pleine eau ou en présence d’activités nautiques. L’autre méthode consiste à pêcher cannes hautes mais ce moyen ne permet pas d’éviter les débris flottants ou les bateaux de plaisance. Le « tout coulé » (avec back lead très lourds) permet bien souvent d’éviter ce genre de désagrément mais ne peut se pratiquer correctement qu’avec des poids élevés car la totalité de la bannière subit le courant.
 
Ceux qui ont pratiqué les champs de souches de st Cassien ou les vignes immergées du Salagou savent qu’il est assez délicat d’y sortir un poisson car sur le départ les poissons passent rapidement derrière un des obstacles présents au fond du lac, compromettant ainsi la finalité du combat soit par accrochage soit par rupture de la ligne.
 
A la touche les poissons s’enfuient généralement dans le sens opposé à la traction. Aussi quand on dépose une ligne accolée à un poids supérieur au kilo, c’est vers la surface de l’eau qu’il part et c’est totalement désorienté qu’il restera bien souvent sous la surface jusqu’à la fin du combat évitant ainsi de bloquer le corps de ligne dans les obstacles de fond. Dans des profondeurs inférieures à 2m on voit bien que ce système fonctionne à merveille ; quand le poisson se saisi de l’esche il monte claquer en surface avant de faire hurler le détecteur. Cet artifice permet de combattre des poissons dans des conditions de fond difficiles en les emmenant vers la surface. Les départs derrière un muret des herbiers, ou une barre rocheuse, sur un tapis de moule, au milieu des souches ne seront plus un souci et on verra le taux d’arrivée grimper en flèche. Ce n’est pas une raison suffisante pour tenter tout et n’importe quoi sans discernement.
 
Pêcher très lourd devant les obstacles ; avec une distance de sécurité raisonnable quand même ; permet aussi de freiner efficacement le poisson généralement très surpris qui n’a pas le temps ni la force de prendre de la vitesse. Il ne peut pas pénétrer profondément dans l’obstacle avant que le pêcheur ne se saisisse de la canne. La majorité des carpistes règlent leur frein en dessous de 2kg, un poids équivalent exerce pratiquement la même résistance. Couplé à un frein serré cette technique permet même parfois de détecter la touche avant que le poisson n’ait le temps de réagir. Les coups de têtes répercutés par des tressautements de scions ou un claquage en surface si la profondeur n’est pas trop importante avertiront le pêcheur qu’un poison s’est piqué. Main sur la bobine et deux pas en arrière suffisent en général à libérer le lest, les deux tours de manivelle suivant empêcheront définitivement au poisson de rejoindre son refuge.
 
 
Plusieurs montages permettent de fixer le poids sur la ligne.
Le plus simple est de maintenir le galet avec un élastique. Les élastiques agricoles pour faire les bottes d’asperges sont parfaits et pour 3 euros vous en aurez des centaines.
Il est possible d’en mettre deux pour équilibrer le lest lors de la dépose en bateau.
La méthode pour relier le lest au clip consiste à passer l’élastique dans un trombone et à le fixer directement. Cette pièce métallique permet en général de récupérer l’élastique ce qui évite de le laisser au fond de l’eau mais cèdera facilement en cas d’accrochage dans les herbiers ou autres débris. Cette petite potence permettra également de percevoir les mouvements d’une brème qui se serait piqué à l’hameçon et ainsi éviter de pêcher le silure au vif toute une nuit.
 
Si vous ne voulez pas perdre le lest il est préférable d’opter pour un caillou de forme allongée et des angles saillant plutôt qu’un galet qui aura tendance à se décrocher  trop rapidement à la moindre tirée. Mettre directement l’élastique dans le clip permet de fixer rapidement l’ensemble à la ligne mais occasionne plus de risque de rupture du bas de ligne, liés aux agressions du caillou.
 
On peut fixer le caillou sur le clip plombs grâce à un morceaux de fil de fer ou de fil électrique ou encore l’attacher grâce à un brin cassant au clip porte plombs. Cette méthode a l’inconvénient de provoquer quelques fois des emmêlages en cas de forte activité des poissons blancs sur le coup amorcé.
 
Enfin ceux qui veulent pouvoir lancer le lest du bord avec la canne peuvent pratiquer une entaille avec une meuleuse et un disque diamant afin d’y coller un émerillon a la colle époxy ou au silicone rapide. Il faudra juste choisir des lests adaptés et prendre des précautions lors de la découpe les galets étant extrêmement résistant au point de résister à la plupart des forets.
 
Dans la série des poids lourds les back aussi gagnent à faire une cure minérale.
En effet les back lead captifs du commerce conçus pour les eaux anglaises se révèlent bien souvent trop légers quand il s’agit de couler une ligne en plein courant. Il reste évidemment la possibilité de les alourdir en remplaçant les masses plombées par des plombs plus lourds. Cette solution possède malheureusement ses limites à savoir que les modes de fixation utilisés ne permettent que rarement l’emploi de poids supérieur à 200g, passé celui-ci le back lead ne tient plus.
Le mode de fixation avec un trombone convient parfaitement et peut être utilisé pour la fixation d’un petit caillou. Cette méthode permet de plaquer la ligne sur le fond avec le poids nécessaire, à la distance voulue par rapport à la berge. Elle permet également de libérer facilement le back lead évitant ainsi de le retrouver pendu à l’hameçon en fin de combat ce qui augmenterais fortement le taux de décrochage.
Concernant ce risque il est important d’utiliser des hameçons de grandes tailles. Vu le poids la pénétration n’est pas problématique et plus la quantité de chair prise par l’hameçon sera importante moins il y  aura de décrochages. Cette notion prend tout son sens quand on sait qu’il est quelques fois obligatoire d’utiliser des poids supérieurs à 2 kg pour tendre la ligne correctement et éviter la dérive du montage. Cela évitera aussi que la carpe se déchire les tissus buccaux avant que vous ayez pris contact.
 
Quand les poissons blancs sont trop actifs, préférez de gros appâts ou de longs chapelets de petits appâts qui resteront accessibles mêmes si ceux-ci tapent dedans et le poussent sous le lest utilisé pour le maintien de la ligne. En effet sauf dans le cas d’utilisation de cailloux très plat les poissons blancs on la fâcheuse tendance de pousser l’appât sous le cailloux rendant ainsi le montage inopérant.
 
Toujours dans l’objectif du 100% péchant, la dépose du montage le risque de bloquer le bas de ligne sous le galet. En utilisant un bas de ligne égal à deux fois le diamètre du lest, il restera apparent. De même le bas de ligne doit être très résistant à l’abrasion de type tresse Quick Silver ou Amnésia pour résister aux frottements qui pourraient avoir lieu entre celui-ci et le cailloux.
DES CLIPS BLINDES
Tous les clips plombs ne conviennent pas à cause poids élevé à supporter pendant la dépose en bateau du montage. Il conviendra donc de vérifier que vos clips habituels pourront assurer cette mission.
 
Les multiples intérêts de la pêche aux cailloux nous font bien vite oublier qu’avant de les utiliser, il faut les chercher, et parfois les chercher longtemps sur un delta ! Pensez toujours à en garder quelques un avec votre matériel ou dans votre véhicule, ils pourraient bien vous rendre un lourd service.
 
 
       
 
        
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La peche de la carpe hors secteur, les risques de la passion


La pêche de la carpe de nuit hors secteur, les amendes et les risques encourus.
 

Nombre d’entre nous devant l’immobilisme de certaines AAPPMA et leur manque total de considération des besoins des carpistes; se sont résignés à pêcher hors des secteurs autorisés à la pêche de nuit. Les causes qui nous poussent a cela peuvent être très diverses :

Pas ou peu de linéaire tout simplement.
Linéaires trop petits ou inadaptés: pas de poissons, pas d’aménagements, manque de place pour accueillir plus de trois équipes.
Secteurs dangereux souvent proche des villes et désertés par la police.
Esprit aventurier.
Goût du risque, ou provocation.
Pêche sur des poissons qui n’ont pas encore de nom etc.…

Cette pratique que je n’encourage pas mais ne condamne pas non plus a des avantages et des inconvénients c ‘est sur ces derniers que je vais m’attarder. Le risque principal est de se faire pincer avec pour conséquence d’accentuer une politique de répression parfois sévère.

Aussi pour vivre heureux notre passion, péchons cachés.

Bien sur il existe des départements ou pêcher de nuit ne comporte que peu de risques mais pour tous les autres le maître mot est : discrétion. Cette discrétion commence bien évidemment par l’emplacement du poste choisi, il est suicidaire de s ‘installer sur un poste ou le moindre allumage d’une frontale sera perçu a plusieurs kilomètres.
Il faut donc méditer à son positionnement hors du contexte de jour.

Il faut ensuite camoufler son campement du mieux possible, le vert et le realtree étant très répandus dans le vestimentaire et les accessoires carpistes cette tache est relativement facile si l’on prend garde de bien rentrer tous les seaux blanc et autres ustensiles voyants.
Les rods pods inox ne sont pas les bienvenus car trop visibles.
Les centrales vibrantes sont par contre de bonnes compagnes.
Une branche ou deux peuvent aussi aider.

Ceux qui possèdent un bateau, savent combien cet instrument est peu commode à cacher, une des meilleures solutions reste le filet de camouflage. Il en existe même en dessin haute définition et on en trouve maintenant à des prix abordables sur les sites Internet de vente aux enchères.
Il faut quand même savoir que cet article est classé en arme de quatrième catégorie au même titre qu’ un couteau ou une matraque et que sa détention est loin d’ être anodine mais les problèmes sont rares au pire on risque sa saisie accompagnée de sa non restitution.

Un aspect trop souvent éludé est le moyen de transport utilisé pour se rendre sur les lieux du forfait.
Trop souvent c ‘est le stationnement d’un véhicule en pleine nuit dans un endroit habituellement désert qui déclenche une vérification du secteur.
Soit par la gendarmerie soit par la garderie mais le plus souvent a cause de riverains paranoïaques.
Il faut donc absolument masquer la vision du véhicule ou le faire stationner dans un endroit commun avec d’autres voitures. On peut également dans certains cas se faire raccompagner ou revenir à pied ou en vélo.

Il ne faut pas négliger non plus tout ce qui vient de l’eau.
Il est extrêmement difficile de camoufler un campement vu de face.

La plupart du temps se sont les pêcheurs eux mêmes qui servent de balances.
Soit des pecheurs de carnassiers qui ont déjà eu des démêles avec des carpistes, soit ceux qui se croient investis d'une mission divine ou civique.
Sur les voies navigables se sont aussi les bateaux des loueurs qui font office d’agence de renseignement ainsi que les professionnels habitués du secteur, Méfiez vous en.
Certains gardes descendent même les cours d’eau en canoë, en couple, habillé d’un simple maillot de bain, pour repérer de jour les contrôles qu’ils effectueront de nuit.
Le raisonnement est simple si de jour le bivvy est monté c’est qu’il va servir la nuit, quand il n’ y a pas de bivvy il peut s’agir d’une pêche sur la journée. A noter qu’un abri fixé au sol peut être assimilé a du camping sauvage passible d’une contravention de classe I soit 23€ dans les communes qui ont prises un arrété interdisant le bivouac.

De même la visite ou le simple passage de gendarmes ou de garde en journée signifie de préférence déménagement, pour aller voir plus loin si l’eau est plus pure et ne pas tenter le diable, ou alors relevez vos lignes de 22.00h à 4.00h car 90% des contrôles sanction se font sur cet écart temps lorsque tout le monde dort ce qui leur permet d’approcher sans bruit pour vous surprendre avant que vous n’ayez eu le temps de couper les fils ou de relever les cannes.

D’une manière générale il est très souvent possible de passer la première nuit tranquille, c’est l’installation dans la durée qui facilite et déclenche les contrôles qui demandent un repérage préalable.
Sur certains secteurs hyper surveillés le délai peut être ramené de l’ordre de quelques heures car certaines garderies sont équipées de lunettes infrarouges et il est très facile de repérer un campement avec ce type d’appareil au premier balayage de la berge.
Rester plus de huit jours hors secteur sans se faire contrôler est très possible mais seulement pour ceux qui savent se fondre dans la nature ou sur des postes inaccessibles par voie terrestre sans visibilité directe.
D’une manière générale se sont de vrais pêcheurs qui aiment la nature pour ce qu’elle leur donne et le lui rendent bien.

Les autres ceux qui ne respectent rien ni personne sont à l’origine des croisades anti carpistes qui se développent dans certaines régions et où tout le monde est mis dans le même panier car c’est plus simple. Ces hooligans de la pêche existent partout et il n’y a pas de solutions toutes faites pour s’en débarrasser car ils se reproduisent très vite.
Le pire c’est qu’une partie ne se rend même pas compte des désordres qu’ils créent au bord de l’eau par leur simple présence et ne remettent pas leur comportement en question.

L ‘enfer c’est les autres, c’est bien connu.

Cette facilité avec laquelle le problème est rejeté sur la partie adverse est affligeante, il faut tout de même balayer devant notre porte et la logique de pêche Carpiste n’est pas forcément admissible ou même compréhensible de tous.
Il faudra que de l’eau coule sous les ponts avant que qu’une esquisse d’harmonie se profile et que l’acceptation mutuelle de différents modes de pêche ainsi que des notions de partage de l’eau fassent leur apparition.
En attendant la génération prochaine nous devons nous contenter de ce qu’on nous donne ou de le prendre mais là c’est le jeu du chat et de la souris, avec nous dans le rôle de la souris.

Ca y est vous vous êtes fait gauler.

Dans les personnes habilités a vous contrôler ont va trouver le plus souvent les gardes fédéraux, ceux du CSP, la police et la gendarmerie. Ensuite les gardes privés de certaines APP et toutes les personnes assermentées à cet effet comme les gardes de l’ ONF et ONC et autres ; ces personnes n’ont pas toutes l’obligation d’être en tenue pour vous contrôler mais doivent tout de même justifier de leur qualité.

Restez calme et courtois, les gens qui vous contrôlent ne font que leur travail, le plus souvent sans arrière pensées ni contraintes.
Votre comportement sera déterminant sur la suite des évènements.
Il est illusoire de croire que le PV est la seule pièce de décision sur ce qui va vous arriver.
A ce PV sera joint l’appréciation personnel de son rédacteur (garde, gendarme, …) et elle a autant d’importance que la faute car c’est la seule pièce que vous aurez éventuellement à décharge, mais dont vous n’aurez jamais connaissance car elle n’est pas officielle.

La saisie de votre matériel est autorisée par les textes ainsi que tous les moyens qui ont rendus possible cette infraction.
Cela comprend donc le matériel de pêche votre bateau si vous en avez un et même en poussant le bouchon votre véhicule qui vous a permis de venir jusque là, dans la pratique seul le matériel de pêche est saisis et pas de manière systématique. Dans l'absolu l'origine du texte est prévu pour la saisie de matériel de pêche prohibé (nasse filets...) et ne devrait pas etre applique d'autant que la procédure est stricte et qu'il faut une habilitation. Si cela devait vous arriver, ne vous opposez surtout pas de manière virulente à cette saisie. Tentez plutôt de parlementer en gardant votre calme, dans tous les cas il vous sera possible d’en demander la restitution par lettre recommandée auprès du tribunal d’instance car ce n’est pas du matériel de pêche prohibé.

En effet votre refus catégorique voir physique devient une autre infraction et dans le cas qui nous occupe une infraction sur une infraction peut éventuellement être requalifiée en délit donc un passage au pénal en correctionnelle. Dur Dur. Là ça ne rigole plus et les amendes ne sont plus les mêmes; à éviter donc car sur les quelques exemples que j’ai le procureur réclame des sommes qui peuvent atteindre 3000€.

Il faut savoir que l’autorité de contrôle doit vous établir une liste exhaustive de votre matériel, (Ce n'est pas a vous de le faire et vous pouvez demander de faire compter le nombre d’hameçons, d’émerillons etc.) et surtout que le procureur doit être saisis dans les cinq jours de la clôture du PV sous peine de nullité de la procédure (même sans séquestre). Dans le même délai vous devez également être avisé ainsi que le chef de service de l’administration chargé de la police de la pêche et être entendu par une autorité judiciaire.

Sans le respect de ces dispositions, vous ne pourrez pas être poursuivit et votre dossier sera classé sans suite.

En cas de saisie
La restitution du matériel pourra intervenir dès la transaction amiable que ne manquera pas de vous proposer la fédération de pêche si c’est votre première infraction de l’année sur le département, sinon c’est le procureur qui décidera et la cela dépend de son ouverture d’esprit et de votre parcours judiciaire personnel.
A cette transaction amiable peuvent se joindre des demandes d’indemnisation des Voies Navigables de France la DDE ou la DDAF pour l’incommensurable préjudice qu ‘elles subissent par votre action !!! (En fait pour allouer une indemnisation à l’état).

Si vous acceptez la transaction, l’action de la justice est éteinte et vous ne passerez pas au tribunal de simple police. Cette transaction est autorisée par l’article 216-14 CR après accord du procureur.

Le montant des transactions constaté au travers des différents documents en ma possessions est très souvent compris entre 40€ et 100€ mais des montants beaucoup plus élevés ont déjà été réclamé aux dangereux contrevenants que nous somme. Leur montant dépend également dans certaines fédérations de votre situation professionnelle et de votre attitude lors de la rédaction du PV, autant dire que c’est un peu à la tête du client. .

Étonnamment ces montants diffèrent d’un département à l’autre dans des proportions directement liées à la considération des pêcheurs par la fédération.
Certaines les considèrent simplement comme une infraction qui doit être sanctionné, d’autre comme une source de revenus complémentaires et quelques propositions de transactions peuvent atteindre plus de 1000€. Il est évident que la transaction pour un chômeur n’est pas forcément la même que pour un cadre supérieur. L’aspect sanction financière en étant directement dépendant

Dans ce cas il peut être judicieux d’aller défendre ses intérêts au tribunal car dans beaucoup de cas votre dossier sera classé sans suite, mais restera dans les archives de la république dans l’attente d’une récidive ou d’une autre infraction d’une autre nature.
Si le procureur ne classe pas, vous serez convoqué lors d’une journée d’audience au tribunal de police. Les parties disposant d’un avocat passe généralement les premières puis ensuite tous les petits délits de la société seront avec vous : Les contrevenants de la route, les factures de téléphone impayées, les infractions diverses et variées comme une haie trop haute pas taillé seront de la partie autant vous dire que le substitut du procureur ainsi que le juge n’ont pas trop de temps a perdre avec ce genre de broutilles qui polluent les tribunaux, ils en traitent soixante par jour !

La présence d’un avocat n’est pas obligatoire et vous pouvez vous défendre seul.
Il vous faudra être clair et convaincant. Le réquisitoire et votre plaidoirie se déroulent en cinq minutes et devant tout le monde. Préparez vous a cette rencontre en allant une fois au tribunal de police si vous n’ y avez jamais assisté.

TRES IMPORTANT Amenez un dossier écrit c ‘est la seule chose qui restera dans le dossier du juge si votre affaire est mise en délibéré, c’est à dire jugée plus tard. Ce dossier permettra aux juges de se remémorer les faits et vos arguments.

Dans ce dossier produisez une attestation sur l’honneur que tous les poissons que vous capturez sont remis à l’eau avec tous les soins nécessaires à leur survie. Éventuellement une attestation d’un camarades de jeu en recopiant l’attestation en encart.
Vous pourrez ainsi argumenter que vous ne portez aucun préjudice à l’ AAPPMA qui vous poursuit puisqu’ il n’ y a pas prélèvement.
Joignez des photos de vos propres prises remises à l’eau. Si vous n’en avez pas encore, faites en !
Agrémentez votre dossier de coupures de magazines qui dépeignent notre éthique de la pêche et les revendications de l’ UNCM sur la pêche de nuit. Mais pas sur le trafic, il y a des amalgames qu’il faut absolument éviter.
Signalez que si’ il est possible de prendre des carpes de jour, leur activité essentiellement nocturne vous invite à poursuivre votre pratique de nuit.
Indiquez que la loi qui vous interdit de pêcher la nuit date de Napoléon qui l’avait promulgué pour contrecarrer la remonté des bateaux anglais sur les cours d’eaux Français. En interdisant la pêche les soldats ne pouvaient tirer sur tous les bateaux circulant la nuit sur l’eau; personne ne devant s’y trouver.
Précisez que vous comprenez bien que la réforme des différents codes, est une chose longue et compliquée. Qu’il est normal qu’une chose aussi futile n’ai pas encore été traité, mais qu’il est aussi normal que les mentalités évoluent et que ne faisant peser aucune menace sur le milieu ces textes devraient être abrogés depuis fort longtemps.
Établissez également que les pêcheurs aux engins ont eux le droit de poser filets et des cordeaux de dix huit hameçons et de pêcher ainsi la nuit avec une technique qui ressemble plus au braconnage qu’à de la pêche mais qu’au yeux de la loi, est légale car les aménagements des textes ont été fait pour cette pratique moyenâgeuse.
Expliquez que c’est la passion qui vous dévore et que vous patientez depuis plus de dix ans pour que la pêche de nuit soit démocratisé partout en France comme le demandent de nombreuses associations carpistes, pour la juste pratique de votre sport dans les conditions d’exercice qui sont les siennes.
Enfin demandez la clémence du tribunal, au regard de vos actions qui ; si elles ne sont pas en accord avec la loi; le sont avec votre amour de la nature et de la vie qu’elle accueille.

A ce stade, les parties civiles sont très souvent déboutées de leurs demandes, mais il arrive que le juge ne l’entende pas de la même oreille que vous et que force restera à la loi même si elle est archaïque et obsolète. Là les limites sont celles du droit et sont dépendante de l’appréciation du juge sur les réquisitions du procureur.

Quelque soit le montant de l’amende il vous sera possible de faire appel de la décision, mais là les choses se compliquent un peu et j’éviterais de rentrer dans les détails juridiques de telles dispositions.

Sachez toutefois que hormis certains secteurs très sensibles liés au trafic ou volonté affirmé de l’ AAPPMA ou de la Fédé, les contrôles sont très rares. Les rapports de contrôles du CSP sur l’année font apparaître très peu de contrôles de nuit sur l’année et le plus souvent sur les secteurs autorisés. Ils sont le plus souvent pêcheur et quelquefois carpistes et comprennent bien notre problématique. Ils ne font donc pas généralement d’acharnement anti carpistes mais comme beaucoup de fonctionnaires ils doivent faire de la statistique.

Le problème de la PDN est politique, il est anormal qu’il devienne juridique mais nous en sommes encore là. Prenez donc un max de précautions pour ne pas faire partie de tous ceux qui payerons le prix d’un deuxième permis (voir plus) pour assouvir leur passion.

On nous oppose souvent que la nuit est propice aux trafics. Les instances de la pêche n’ont pas encore admis qu’elles sont indirectement responsables du trafic des carpes en France ! En refusant d’ouvrir des secteurs de nuit elles ont fait la part belle aux plans d ‘eau privés. Ne pouvant s’approvisionner chez les pisciculteurs, ils se retournent sur le public pour se fournir. Il fallait être devin pour s’en douter il y a quinze ans et je sais qu’il est difficile d’admettre que le système est perverti mais il est encore temps d’ y remédier; car plus il y aura de monde la nuit au bord de l’eau moins le trafic sera simple.

La loi sur l’eau et son article 436-16 interdit le transport des carpes de + de 60cm, cela n’empêchera pas le trafic mais je n’aimerais pas être à la place de celui qui devra payer une amende de 22 500 euros.

La carpe a sauvé le commerce de la pêche en France sur les quinze dernières années, avec son cortège d’emploi direct et induit. Elle sauve ou du moins amortit la chute libre des ventes de cartes liées au vieillissement des sociétaires. Si certaines de nos APP n’ont pas encore compris que la survie de la pêche associative en France passe par les pêcheurs de carpes c’est par manque d’ouverture d’esprit et de clairvoyance, mais cela ne date pas d’ hier, puisque c'est ces même APPMA qui ont fait le lit des privés de tous poils.
Le constat est là : moins de pratiquants = moins de cartes = moins d’ AAPPMA = moins d’argent et a terme plus de gestion possible des fédération faute de moyens financiers.

Toutefois 20 fédérations pilotes ont décidés d’amener plus de 10 000 gamins par an à tenir une canne à pêche par le biais des centres de vacance et de loisir, ceci pour tenter de former la génération du pêcheur de demain. Si la tendance ne s’inverse pas grâce à des initiatives comme celle-ci ou les écoles de pêche, c’est la fin du système de pêche associative qui se programme.

Vingt fédérations c’est peu, trop peu, je comprend d’ autant moins le manque d’enthousiasme de nos instances devant le développement de la pêche de la carpe, car c’est une technique en pleine expansion. Ceux qui n’ont pas pris la mesure de ce phénomène, feraient bien d’ y méditer car il ne suffit plus de préserver ce qui existe mais bien de sauvegarder l’avenir de la pêche associative en France.



 

ATTESTATION SUR L’HONNEUR
(manuscrite + photocopie recto verso de la carte d’identité de l’auteur)

Je soussigné….. Atteste sur l’honneur la véracité des faits suivants…….Chaque fois que je suis à la pêche avec Monsieur X, je le vois remettre systématiquement toutes ses carpes à l’eau vivantes sur le lieu même de leur capture…
Je précise que je n’ai aucun lien de parenté ou de subordination avec Mr X
Je suis informé que cette attestation est destinée à être produite au tribunal et ce que je risque pour un faux témoignage.
Fait pour servir et valoir ce que de droit à ……… le …………
Signature

Comment bien choisir votre bateau

 

CHOISIR SON BATEAU

Naviguer sur une rivière, un fleuve ou un plan d’eau c’est être en contact direct avec l’eau et la nature. C'est l'occasion d'observer différemment son environnement et de profiter d'une expérience unique. C'est également aller, à la découverte d'espaces et de paysages vierges.

Pour la pêche à chacun sa technique, et à chaque technique son bateau. L'habileté du pêcheur compte mais le bateau aide. La première difficulté est d'abord de pouvoir identifier ses propres besoins. Cet article est là pour vous aider, la description des différents types de bateaux de pêche pourra déjà vous faciliter un premier choix...

Les matériaux :
On trouve des modèles en aluminium, en polyéthylène rotomoulé, en polyester ou fibre de verre, en bois ou des pneumatiques.

La forme de la coque :
Il existe des coques en V , catamaran ou à fond plat ainsi que des variantes de plusieurs formes. Les premières sont très rapides et plus performantes en termes de consommation d’énergie mais moins stable à l’arrêt que celles à fond plat mais qui tapent sur la vague et poussent l’eau devant elles.

Le poids :
Les pneumatiques et les barques en aluminium sont les plus légères, d’où une simplicité de transport et de mise à l’eau. Les barques polyéthylène ou polyester sont plus lourdes, sans parler des barques en bois.

Les possibilités d’agencements :
Il est plus commode de bricoler une barque alu ou en bois qu’une barque en polyéthylène ou qu’un pneumatique ou il est difficile de fixer quoi que ce soit.

Les prix : les barques en polyéthylène sont les moins chères, celles en polyester, en alu, ainsi que les pneumatiques sont plus coûteuses.



 

Les bateaux pneumatiques

Avantages :

  • La légèreté inégalable.

  • Stabilité à l'arrêt à grâce à la largeur et la flottabilité des boudins.

  • Facilement transportables et mise à l'eau facile partout.

  • Le très faible tirant d’eau et une inertie minime permettent d'aller pêcher dans les endroits difficiles.


Ils sont un régal pour celui qui n’a pas de remorque et qui ne veut pas d'équipement lourd, tant sur le plan physique que financier. Enfin, ils sont faciles à hiverner plié au talc dans une cave. Si vous avez le choix et les moyens vous pouvez opter pour un fond rigide qui allie le meilleur des deux mondes et permet des aménagements plus simples mais qui perd certains des avantages précités

Inconvénients :

  • Plus vulnérables que les coques "en dur".

  • Grosse prise au vent.

  • Peu compatible pour la pêche avec de très gros hameçons.

  • confort très insuffisant sur les plus petits modèles.

  • Surface de plancher plus faible que sur les autres coques.

  • Absence d'aménagements pour la pêche en série. Il faut aller chez Amiaud pour les équiper correctement.

Les barques en polyéthylène rotomoulé

Les barques sont construites en polyéthylène haute densité traité anti-UV, teintées dans la masse, moulées sans soudure.

Avantages :

  • Les coques catamaran sont possibles dans cette matière.

  • La construction double coque permet une bonne sécurité et une bonne capacité de charge.

  • Elle permet souvent par sa hauteur sur l’eau d’être auto videuse à l’arrêt.

  • Ces coques sont sans entretiens ce qui n’est pas négligeable.

  • Les équipements intégrés comme les coffres, viviers, glacières et sièges sont simple à réaliser à la fabrication.

Inconvénients :

  • Ils ont une moins bonne glisse que les autres.

  • Les petits modèles a fond plats sont difficiles a diriger a cause de leur incessante godille.

  • Leur poids est plus important, du fait de la double coque.

Ce sont de très bons bateaux à tout faire, ils représentent souvent le premier investissement des pécheurs.

Les Coques en Aluminium

Avantages :

  • Entretien quasiment nul.

  • Légèreté fabuleuse.

  • Résistance élevée aux chocs (une bosse peut être martelée)

  • insubmersibilité facilement obtenue à cause de la légèreté par des volumes en mousse polyuréthane ...

  • Fixation d’accessoires simple.

  • Glisse exceptionnelle.



 

Inconvénients :

  • La résonance de la tôle.

  • La difficulté de modifier l’agencement des bateaux déjà homologués.

Les qualités dynamiques de ces bateaux ont un grand succès au Canada et aux USA en usage promenade, pêche et chasse, et la multiplicité des fabricants démocratisera ce type de barque.



 

Barques et bateaux de pêche en polyester ou fibre de verre

Avantages :

On retrouvera les mêmes avantages de glisse que les bateaux alu avec une résistance au choc équivalente voire plus élevée et une réparation a la portée des bricoleurs pour une gamme de prix équivalente en coque nue.

Inconvénients :

Elles sont malheureusement deux fois plus lourdes qu’en alu mais transmettent moins les vibrations du moteur et les bruits.

Elles sont plus sensibles aux rayures de la peinture de la coque.

Les barques en bois

Elles ont leurs inconditionnels

Elles ont contre elles le poids, le prix, l’entretien mais sont très stables et rassurantes.

La législation pour la navigation en eau intérieure.

  • Si votre bateau fait moins de cinq mètres vous n’aurez pas à l’immatriculer.

  • Si vous naviguez avec un moteur de moins de 6 chevaux (4.5kw) vous n’avez pas de permis à passer.

  • Si votre moteur fait plus de 6 chevaux, vous devrez passer le permis ET immatriculer votre embarcation même si elle fait moins de 5 mètres.
    Si votre embarcation a un taux de motorisation inférieur à  6CV et mesure moins de 5m, vous n’avez pas besoin de permis.

 

C’est la raison pour laquelle les bateaux destinés à la pêche et au canotage en rivière mesurent le plus souvent moins de 5m. Cela permet de booster ce marché sans avoir besoin de passer un permis ou d’immatriculer le bateau.   

 

Notons toutefois que, pour piloter un bateau motorisé, il faut tout de même avoir 16 ans…


 

Il me reste juste à vous rappeler les règles élémentaires de sécurité avec la liste des équipements obligatoires à bord pour la catégorie qui nous intéresse (la 6° inférieure à 5m) et pour une navigation en eau douce.


 


 

L’équipement de sécurité des bateaux de plaisance en eau intérieure comprend:


 

  1. 2 amarres d’une longueur minimale de 5 m.

  2. 1 gilet de sauvetage marquée CE par personne embarquée.

  3. 1 gaffe d’accostage.

  4. 1 écope reliée par un bout du bateau, ou une pompe manuelle, sauf si le cockpit est auto videur.

  5. 1 gonfleur pour les embarcations pneumatiques.

  6. 1 ancre de 8 kg,

  7. 2 avirons ou 1 godille avec dame de nage ou 1 pagaie.

  8. Pour les moteurs à essence, un dispositif de sécurité coupant automatiquement l’allumage ou, à défaut, les gaz, en cas d’éjection ou de malaise du pilote, lorsque la puissance réelle maximum du ou des moteurs est supérieure ou égale à 4,5 kW (6cv).

  9. Une chaîne de 5M en maille de 6mm,

  10. Une corde de 20m diam 10mm

  11. 1 chaumard (pièce de bois ou de métal placée à l'avant d'un bateau, et formant un guide pour un cordage.) à l’avant et un dispositif permettant le remorquage à l’arrière.

  12. 1 boîte de secours complète.

  13. 1 bouée couronne approuvée ou marquée CE.


 

Bien évidemment personne ne possède tout cet équipement sur un bateau de pêche et si vous avez a bord les 8 premiers vous ne devriez pas être inquiété, mais comme nul n’est censé ignorer la loi... http://www.mer.equipement.gouv.fr/actualites2/06_editions/documents/fiches_2006/equipemt_secu_bat_plais_nav_inter.pdf


 

Connaître quelques panneaux de signalisation est un plus qui facilitera également votre plaisance et une bonne entente avec les autres usagers.

Une assurance plaisance RC vous évitera également tout soucis éventuels en cas d’accident.


 

Dix conseils pour choisir son bateau


 

  1. Votre bateau doit être adapté à vos techniques favorites.

  2. Choisissez sa longueur en fonction de la motorisation envisagée.

  3. Les pneumatiques décotent fortement en occasion, tenez en compte lors de l’achat.

  4. Vérifiez que vous puissiez changer les valves, sur un pneumatique d’occasions

  5. Achetez les bateaux en hiver pour bénéficier d’un meilleur prix.

  6. Achetez absolument un modèle insubmersible ou coulez de la mousse polyuréthane pour l’obtenir.

  7. Vérifiez que la coque possède une quille directionnelle (pour les petits pneus ajoutez un boudin de mousse sous le plancher s’ils ne possèdent pas de quille gonflable).

  8. Sur les barques alu vérifiez avec soins que les rivets ne soient pas piqués par la corrosion surtout si vous habitez sur le littoral.

  9. La navigation fluviale est interdite aux bateaux de moins de 2,40m considérés comme des engins de plage.

  10. Si vous devez naviguer de nuit, pensez à l’installation de la signalisation lumineuse.

COMMENT BIEN CHOISIR SON MOTEUR ELECTRIQUE POUR BATEAU

COMMENT BIEN CHOISIR SON MOTEUR ELECTRIQUE POUR BA...

COMMENT BIEN CHOISIR SON MOTEUR:

La motorisation électrique sur un bateau a beaucoup d’avantages. Les principaux sont :

·        Respect de l’environnement par absence de pollution aérienne et aquatique.

·        Coût, encombrement et poids moindre que le thermique.

·        Simplicité d’utilisation et d’inversion du sens de marche.

·        Grande maniabilité.

·        Entretien limité, grande fiabilité, et faible échauffement.

·        Absence de bruit  et de vibration quasi-totale.

·        Souplesse d’utilisation dans les réglages.

Il existe deux systèmes principaux sur le marché. Il s’agit des moteurs à contacteurs et des moteurs à variateurs électroniques.

Les moteurs à contacteurs sont des moteurs ou le changement de vitesse s’effectue par paliers non progressifs. Quand on tourne la poignée, on ressent des crans successifs. Cette technologie a pour avantage une simplicité de fonctionnement avec des composants moins onéreux que les moteurs à variateurs. Par contre son principal inconvénient reste sa consommation plus importante en vitesse intermédiaire.

Le principe : Le courant passe par des résistances de valeurs différentes. Quand on fait passer le courant dans l’une d’entre elle c’est autant en moins pour le moteur qui alors ralentit. Il est bien évident que dans ce cas que le moteur tourne vite ou lentement, on consomme autant d’énergie. Cette régulation se faisant par paliers, d’une vitesse prédéfinie à l’autre. Ces résistances qui consomment du courant produisent de la chaleur qui doit être éliminée. La meilleure place étant alors dans le bloc moteur, qui est dans l’eau.

Les moteurs à variateur électronique quand à eux, bénéficient d’une technologie beaucoup plus évoluée qui permettra d’effectuer des économies d’énergie en vitesse intermédiaire. Là, plus de changement de vitesse par palier, mais un variateur progressif comme celui de nos lampes halogènes de salon.

Leur prix plus élevé reste leur principal défaut, mais la tendance est à la baisse.

Le principe : Tout le courant disponible est utilisé par le moteur pour la propulsion. La variation de vitesse se fait en coupant et en remettant le courant de façon alternative (jusqu'à 45 000 fois par seconde) en fonction de la vitesse sélectionnée. La régulation est très fine et progressive et pour la même capacité de batterie l’autonomie sera plus importante.

Il existe un troisième système qui est un hybride des deux précédents en conservant la régulation électronique mais par paliers.

Voici le tableau de consommation du moteur électrique le plus vendu du moment.

Il s’agit d’un modèle régulé, car pour les autres modèles la conso est toujours la, même.

Modèle

Vitesse/Ampère

Puissance/Watt

Poussée (lbs)

Poussée (kp)

28 lbs

1 Vitesse 9 A

>80

7.0 lbs

3.20 kp

 

2 Vitesse 11 A

100

9.2 lbs

4.20 kp

 

3 Vitesse 15 A

130

13.2 lbs

6.00 kp

 

4 Vitesse 19 A

150

15.8 lbs

7.20 kp

 

5 Vitesse 32 A

180

28.0 lbs

12.72 kp

.

.

.

.

.

34 lbs

1 Vitesse 9 A

77

6.6 lbs

3.00 kp

 

2 Vitesse 11 A

101

7.4 lbs

3.40 kp

 

3 Vitesse 16 A

139

13.2 lbs

6.00 kp

 

4 Vitesse 20 A

162

15.8 lbs

7.20 kp

 

5 Vitesse 40 A

215

34.0 lbs

15.40 kp

.

.

.

.

.

44 lbs

1 Vitesse 12 A

105

8.8 lbs

4.00 kp

 

2 Vitesse 14 A

126

11.0 lbs

5.00 kp

 

3 Vitesse 25 A

220

22.0 lbs

10.00 kp

 

4 Vitesse 28 A

237

25.9 lbs

11.800 kp

 

5 Vitesse 52 A

290

44.0 lbs

20.00 kp

.

.

.

.

.

54 lbs

1 Vitesse 16 A

147

9.25 lbs

4.20 kp

 

2 Vitesse 18 A

167

11.45 lbs

5.20 kp

 

3 Vitesse 34 A

270

22.47 lbs

10.20 kp

 

4 Vitesse 38 A

290

26.43 lbs

12.00 kp

 

5 Vitesse 72 A

365

53.84 lbs

24.47 kp

A la lecture de ce tableau on constate que l’on consomme 72 A en cinquième sur un 54 lbs soit la totalité de la capacité d’une batterie 80 A en une heure.

En réalité comme on ne doit pas dépasser 50% de la capacité de la batterie on ne pourra effectuer que 30 minutes en 5eme, mais 2h15 en 2eme.

On constate aussi que plus le moteur est puissant plus il consomme a poussée égale.

Pour une poussée de 22 lbs le 44lbs consomme 25A alors que le 54lbs 34A soit une différence de 30 minutes d’autonomie supplémentaire sur une utilisation de 1H30.

Pour les modèles à variation continue comme les maxxum l’énergie consommée a pleine puissance est d’environs un ampère par livre (44 ampères pour un 44 lbs) avec les mêmes variations que le tableaux ci-dessus.

Le proverbe «  qui veut aller loin ménage sa monture »  s’applique ici dans toute sa logique. 

Il convient donc de choisir votre moteur en fonction de vos propres critères d’utilisations courantes.

L’objet de cet article est de définir quelques critères de choix entre les différentes motorisations.

La bi motorisation quand elle est autorisée (thermique tableau arrière+ moteur électrique avant à commande au pied,  répond bien aux différentes contraintes de navigation et de pêche.

Dans les autres cas, le tout électrique est envisageable si on est  équipé en conséquence.

Le choix de la technologie dépend de votre portefeuille et de l’importance que vous accordez à  l’autonomie.

Le choix de la batterie si elle est  à décharge lente sera bien rentabilisé à condition d’y adjoindre un chargeur performant régulé à découpage de fréquence.

Le choix de la longueur d’axe dépend de votre position sur le bateau mais elle est aussi dépendante de la puissance suivant les constructeurs. (plus le moteur est puissant, plus l’arbre est long.

Le choix de la commande au pied ou manuelle dépend de vos techniques de pêche et accessoirement de votre bateau car les pneumatiques sont moins facile à équiper.
C’est toutefois la solution idéale pour la pêche en solitaire et pour les combats en bateaux, les deux mains restant libre d’effectuer tous mouvements. Un bémol : le premier prix est d’environs 750 euros.

Le choix de la puissance du moteur dépendra de la charge à déplacer :

 

Poussée en lbs

Poussée en KILOS

Capacité  de propulsion en KG

28

12,7

370

34

15,4

445

36

16,3

475

40

18,1

530

44

19,9

590

46

20,8

620

50

22,7

670

54

24,5

720

56

24,9

730

70

31,7

950

 

Cette capacité  de propulsion représente la charge réelle à propulser.

Cette charge réelle est obtenue par la formule : Poids du bateau + Nombre de passagers  X 80 KG + Poids moteur Batterie et matériel = POIDS TOTAL EN CHARGE. 

Le coefficient de correction est une marge de sécurité pour la navigation à contre courant ou contre le vent. En fonction des lieux de navigation  en règle générale on prend 1.5 pour faire face aux cas les plus courants.

Prenons un exemple concret :

Un bateau de 100 kg avec une capacité de 2 personnes et 180 kg de matériel embarqué :

100 kg + 160 kg + 180 kg = 440 kg. 

Navigation en eau calme = un moteur de 34 lbs

Navigation en grand lac ou à contre courant : 440 kg X Cœff. 1.5 = 660 kg. Le minimum sera donc un moteur de 50 lbs.

 

DIX CONSEILS POUR BIEN UTILISER SON MOTEUR

1. Réservez les moteurs de 28 lbs à de petites annexes.

2. Pensez à avoir une paire de charbon et une goupille pour ne pas arrêter brusquement une cession.

3. Ne naviguez pas en 5° sans nécessité pour économiser la batterie.

4. Une hélice deux pales permet d’obtenir plus de vitesse qu’avec une 3 pales (pas d’hélice plus grand)

5. Si votre moteur n’a pas d’indicateur de charge embarquez un ampèremètre  ou une batterie de secours pour éviter de sortir les rames.

6. Pensez à embarquer les clefs de démontage de l’hélice pour la débloquer en cas de passage dans les herbes ou fils de pêche.

7. Pensez à toujours mettre un fusible au raz des pinces, ça évite de faire fondre tous les fils en cas de problème sur le câblage entre la batterie et le moteur.

8. Adaptez votre moteur à la taille de votre bateau.

9. Les modèles puissants en 24 volts sont mal adaptés à la plaisance car ils nécessitent deux batteries.

10. Réglez l’alarme de votre sondeur sur une profondeur mini de 60 cm pour éviter de d'abimer l’arbre.

 

 

 

Comment choisir une batterie pour moteur électrique

Comment choisir une batterie pour moteur électriqu...

COMMENT BIEN CHOISIR SA BATTERIE

A l’ heure ou la protection de l’environnement devient une priorité pour les acteurs écologiques que nous sommes, les moteurs électriques apportent une réponse adaptée aux exigences des pécheurs : réduction des nuisances sonores, absence d’émissions polluantes, mécaniques fiables et légère

Le principal problème d’un moteur électrique est son alimentation en énergie car cette énergie est obligatoirement embarquée. Or le seul moyen que les pêcheurs ont de stocker de l’énergie sur un bateau de pêche est à ce jour la batterie.
 

Sur un bateau a propulsion électrique, il va nous falloir déterminer la capacité d’énergie à embarquer non seulement par rapport au moteur et au bateau mais aussi pour une durée d’utilisation souhaitée. C’est là que l’histoire se complique.
 

Le principal inconvénient provient de notre source d’énergie. Du fait des faibles ressources énergétiques d’une batterie, les fabricants de moteurs hors bord électriques ont donc choisi des vitesses de déplacement faible. La puissance du moteur est utilisée pour obtenir de la poussée plutôt que réellement de la vitesse. Les vitesses obtenues dépendent essentiellement de la forme de la coque : Une coque longue et fine en V sera moins gourmande et plus rapide qu’une coque plate et large.

Le type de matériau utilisé pour la fabrication de la coque sera également déterminant.

Un coque alu ou polyester auront une bien meilleure glisse qu’une coque en polyéthylène, ou en PVC et donc une consommation moindre.

Les critères de la prise au vent et du tirant d’eau sont également importants.

 Enfin, Le procédé de charge  des accus est capital. Il influera directement sur la durée de recharge, ainsi que sur la durée de vie de la batterie.
Ce
qui va suivre est valable pour tous les types d'accus au plomb mais certains points sont particulièrement déterminants pour les accus étanches.

Ne puisez jamais dans les dernières ressources de votre batterie en la vidant jusqu’au bout comme je l’ai déjà vu faire au bord de l’eau avec un moteur en cinquième qui fait du sur place car sa batterie est descendue en dessous de 9 volts.

Ne court-circuitez jamais même brièvement une batterie. Le frottement rapide avec les pinces pour tirer une étincelle endommage irrémédiablement votre accu.

Du point de vue climatique, une batterie fonctionne de façon optimale aux environs de 20/25°C. Au dessus, elle fonctionne toujours bien mais son taux d'autodécharge est plus important et surtout, sa longévité se réduit de moitié à chaque augmentation de la température de 10°C. Ces dommages sont irréversibles et réduisent sa durée de vie.

D'où par exemple dans un bateau l'intérêt de mettre les batteries ailleurs qu’à l’exposition directe des rayons du soleil, surtout si elle est noire.

En dessous de 20°C, la réaction chimique est de moins en moins efficace au fur et à mesure que la température descend et donc la batterie pourra fournir moins de courant. Une batterie à 0° ne fourni que 50% de ses possibilités.

Avec les batteries au plomb on ne peut utiliser que 50% de sa capacité en dessous de cette valeur on passe en décharge profonde et il faut obligatoirement employer un accu adapté.

Sachez que plus la décharge est lente moins il faut descendre bas. Pour un bloc de 12V, prenez 11V et de toutes façons arrêtez absolument tout à 10V. On peut considérer que le seuil de la tension de décharge profonde est de 11.6 volts et il ne faut pas oublier que plus on utilise la batterie plus celle-ci perd de son intensité or un moteur consomme des ampères et quand l’intensité descend la consommation est plus importante.

Retenez seulement que on ne compare pas la capacité embarqué comme des litres et que la consommation n’est pas linéaire : plus le voltage descend plus il descend vite.
Si vous mettez une heure pour passer de 13.2 volts à 12.2 vous pouvez mettre 30 minutes pour passer à 11.2 volts, alors pensez y pour sauvegarder votre batterie et rentrer a bon port.

Sur de nombreux sondeurs on peut régler une alarme de tension batterie. Pour ma part avec une batterie de démarrage je règle l’alarme sur 11.6V avec une décharge profonde sur 10.6V. Sinon un simple ampèremètre à 5 euros permet de vérifier toutes les valeurs dont nous avons parlé.

Les pannes et autres désagréments qui affectent une motorisation électrique proviennent généralement d’un problème de batterie, dont il existe pour résumer 2 grandes catégories :

Les batteries de démarrage servent à démarrer les moteurs thermiques,  elles représentent l’ensemble des modèles embarqués dans nos véhicules. Elles développent une grande puissance au démarrage, et sont destinées à être rechargées immédiatement par un alternateur. Cette catégorie ne convient pas pour l’utilisation intensive d’une motorisation électrique.

Les batteries  à décharge lente dites « à décharge profonde », sont des accus qui libèrent leur énergie sans bénéficier d’un rechargement quelconque durant la phase d’utilisation. Elles se déchargent, puis doivent être rechargées en prenant soin d’employer un chargeur adapté. Ces modèles conviennent bien à la propulsion des moteurs électriques et des divers équipements consommateurs d’énergie sur le bateau. (Moteur, Sondeur, pompe de cale, …).

Il est courant de trouver d’autres appellations pour les différentes batteries présentent dans le commerce :

Les batterie de traction ou de servitude : Comme les batteries à décharge lente ou profonde, ces batteries sont conçues pour alimenter un moteurs sans être rechargées pendant leur utilisation.

Attention une batterie marine est une batterie dont la caractéristique principale est de résister à un gîte important de l’ordre de 45 ° sans déversement d’acide. On trouvera donc dans cette catégorie aussi bien des batteries de démarrage que des batteries à décharge lente ne vous faites pas avoir.

Dans la gamme de batteries, il existe deux technologies principales :

Les batterie à plaques plane à l’électrolyse acide ou au gel : La technologie est identique aux batteries de nos véhicules. Nous avons six plaques de 2.2 volts. 

Les batteries à spires : Là au lieu de plaque planes nous avons des plaques en spirales. Le résultat est une surface d’échange beaucoup plus vaste (+50%), donc une autonomie théorique beaucoup plus importante dans un volume inférieur. À taille égale, ces batteries sont beaucoup moins lourdes et surtout elles peuvent générer une puissance instantanée importante au vu de leur capacité, elles acceptent un nombre plus important de cycle et résistent mieux à la chaleur. Elles sont par contre souvent de moindre capacité et assez chères.

Les batteries à plaques planes se vident rapidement. Par contre après une période de repos, elle se régénèrent en partie et peuvent (quelques heures après) redistribuer une nouvelle part d’énergie (faible toutefois). On trouve maintenant une technologie longtemps restée militaire : l’AGM ( Absorbed Glass mat ). Entre les plaques de plomb se trouve une feuille de fibre Boron silicate, cette fine feuille est imbibée d’électrolyte (70% d’eau & 30 % d’acide) qui entre en contact avec les plaques. Elles sont totalement étanches et sans entretien. Comme les batteries à spires, elle se vident plus lentement et possèdent donc une meilleure autonomie en continu, mais auront moins de facultés à redonner de l’énergie après une période de repos que celles qui contiennent du liquide.

Le futur : Les futures batteries au « Lithium ions » comme celles de nos téléphones encore plus puissantes, devraient nous procurer des autonomies bien meilleures dans les années à venir avec un poids ridicule et un encombrement moindre. Mais leur prix actuel (3000€) exclue leur commercialisation.

La durée de vie d’une batterie ?


De 50 à 150 cycles pour une batterie de démarrage.
De 300 à 650 cycles pour une batterie à décharge lente.
Attention ce ne sont pas des moyennes et la qualité se paye.

Gardez bien à l'esprit que les deux causes principales de mortalité d'un accu au plomb sont la décharge profonde et la surcharge.

Nous considérons comme une  batterie de qualité, une batterie décharge lente nous proposant entre 300 et 350 cycles de Charge/Décharge. Pour nous permettre de naviguer le plus longtemps possible c’est la capacité de la batterie qui compte. Cette capacité est exprimée en Ah sous 5 heures d’utilisation ou sous 20 heures d’utilisation. Si la capacité est exprimée sous 100H  il peut s’agir d’une batterie de démarrage déguisée.

La gamme de puissance utilisés pour les motorisations électriques varie de 80 Ah  à 140 Ah en 12V.

Quels sont les éléments de choix de sa batterie ?

Il faut d’abord déterminer vos besoins :

Soit vous utilisez très régulièrement votre moteur électrique et une batterie à décharge profonde pourra s’amortir sur sa durée de vie, si et seulement si vous la chargez et l’entretenez correctement sans la décharger au delà des seuils vu plus haut.

En cherchant un peu on peut trouver une batterie à décharge lente de 100 AH  à moins de 150 euros.

Soit votre utilisation est occasionnelle et une batterie de démarrage pourra faire l’affaire.

Comme de nombreux pêcheurs l’utilisation d’une batterie de camion de 190 AH (55 kg attention aux reins) peut pour 85 euros vous rendre de très bon services.

En effet la très grosse capacité de ce genre de batterie évite d’aller puiser dans ses réserves et ainsi préserve sa duré de vie et les décharges profondes qui la tue.

Comment charger la batterie ?

Contrairement à un téléphone portable, les batteries au plomb n’on pas de phénomène de mémoire qui restreint leur capacité de charge.  Il n’est  pas souhaitable de décharger ses batteries pour  réaliser une charge complète.

Une bonne approximation du courant maximal de recharge est 20% de la capacité nominale de l'accu à recharger soit par exemple 16A pour une 80Ah.

Le point hyper important ce sont les tensions lors de la recharge. La longévité de votre batterie en dépend.
Les alternateurs de voiture respectent généralement les paramètres de tension et généralement pas les paramètres d'intensité. Pour une batterie de démarrage ce n'est pas grave mais pour une batterie étanche à décharge lente c'est plus gênant. Dans la pratique un chargeur auto régulé fera l’affaire.

Comment faire un choix de chargeur ?

Nous avons tous acheté un chargeur de batterie à 10 euros dans le cas ou notre batterie de voiture montrerait des faiblesses. Il s’agit de chargeurs de batterie non régulés et il n’y a pas de meilleur moyen pour changer de batterie. Il faut l’oublier définitivement pour charger des batteries à décharge lente.

En effet les qualités nécessaires à un bon chargeur de batterie  à décharge lente sont :

Une régulation électronique : Le chargeur dispense une énergie adaptée à la batterie. Un premier cycle charge la batterie avec un fort ampérage, passe ensuite sur une charge moyenne et bascule en mode entretien en fin de cycle de charge. Ces trois qualités permettront d’optimiser la durée de vie de la batterie pour aller vers le plus grand nombre de cycles charge/décharge. L’intérêt du chargeur régulé est de pouvoir laisser la batterie branchée en permanence, sachant qu’une batterie ne se détériore pas quand elle est bien chargée, le chargeur ne rechargeant  la batterie que lorsqu’elle le sollicite.

Il existe dans le commerce spécialisé pêche un très bon chargeur chez Minn Kota qui correspond totalement aux besoins des pêcheurs pour 89 euros.

Pour ceux qui utilisent des grosses batteries de démarrage de 190 AH, il faut impérativement avoir un chargeur qui puisse délivrer 40 ampères (20%) sinon la batterie ne sera pas complètement chargée.

Quand faut il changer de batterie ?

Une batterie bien chargée indique une tension de 13,2 volts 24 heures après sa charge.
Elle perdra naturellement 1% de sa charge par mois de stabulation sans utilisation.

Les signes d’usure d’une batterie sont les suivants :
La charge ne s’effectue pas complètement (tension inférieure à 13.2 après 24h).
La batterie se décharge rapidement hors utilisation (la tension 15 jours après la charge est de 12 V).
Les cosses de la batterie sont oxydées.
La capacité habituelle de la batterie diminue en utilisation sur l’eau.

Comment recharger sa batterie en cession ?

Il existe la solution solaire.
La solution groupe électrogène portable.
La solution couplage à la voiture.

Un panneau de 15W photovoltaïque en valise (185 euros) est suffisant pour compenser la perte d’énergie pour une utilisation journalière d’une demi-heure.
A la condition que le soleil soit de la partie.

Un groupe de faible puissance insonorisé (650 W à 180 euros) peut permettre la même fonction en recharge pendant deux heures mais avec un désagrément sonore évident ainsi qu’une logistique lourde.

Pour le couplage voiture il faudra que celle-ci soit bien évidemment proche du campement et il faudra installer un séparateur répartiteur de charge sur le véhicule (150€).

 

Pour une cession d’une semaine sans longs déplacements, une batterie supplémentaire fera le même usage pour le même investissement. L’intérêt ne peut donc être que pour des cessions plus longues.

 

 DIX CONSEILS POUR GARDER SA BATTERIE EN ETAT

1.  N'oubliez jamais qu'une batterie doit être adaptée à l'usage que vous comptez en faire et non le contraire.

2.  Ne la laissez pas au soleil en été.

3.  Protégez la du froid le plus possible en dessous de 20°.

4.  Achetez un chargeur régulé pour gardez votre batterie bien chargée hors utilisation.

5.  Ne déchargez jamais votre batterie en dessous de 10 volts.

6.  Protégez bien les bornes lors des transports pour éviter tout court –circuits et ne tirez jamais  d’étincelles entre les pinces pour vérifier la charge.

7.  Utilisez un chargeur à découpage ou à régulation électronique.

8.  Ne faites jamais démarrer un moteur d’auto avec une batterie à décharge lente elle en garderait des séquelles définitives.

9.  13.2 Volts c’est ce que doit indiquer votre batterie 24 h après sa charge quand elle est neuve.

10.             Pensez à toujours mettre un fusible au raz des pinces, ça évite de faire fondre tous les fils en cas de problème sur le câblage entre la batterie et le moteur.

 

 

La pêche à la bouée

La pêche à la bouée

 

C’est dans certaines conditions de pêche bien particulières, ou la réussite ne pouvait se faire autrement qu’en pêchant les obstacles de notre propre berge, que bous avons cherché une solution nous permettant de pêcher efficacement ces lieux, avec un maximum de réussite et sans mettre en danger les poissons. En effet combien de fois avez-vous perdu un poisson qui s’est logé dans des obstacles présents sur votre propre rive en combattant un beau poissons. Combien de fois vous avez tanké des carpes a cause d’un mauvais angle par rapport au spot. Combien de fois avez-vous constaté qu’il était impossible de pêcher la berge d’en face sans ajouter quelques bateaux ou péniches à votre palmarès? Enfin combien de fois avez-vous renoncer à pêcher la rivière à cause d’un courant trop soutenu? Nous allons développer une technique dérivée de celle utilisé par ceux qui pratiquent la pêche du silure qui règle globalement tous ces problèmes pour les heureux possesseurs d’un bateau.


NO MORE

Le matériel nécessaire.

Relativement facile à trouver dans les magasins de sports un fonte de 10kg (15€) permet d’aborder l’immense majorité des cas.

Une corde imputrescible de 8mm minimum (pour la rigidité).

Une bouée corps mort standard à 5€ sur le net.

Un S en acier inoxydable 2€ en magasin de bricolage.

Un morceau de tuyau d’arrosage de 10 cm.

 

 

 

NO FAT

Le bricolage est simple, il suffit de refermer complètement une extrémité du S sur l’anneau de la bouée pour éviter qu’il s’en désolidarise. L’autre extrémité sera légèrement refermée, pour éviter que la ligne ne s’échappe lors de la mise en place. Le morceau de tuyaux n’est pas obligatoire, il n’est là que pour éviter le bruit en cas de vagues avec une ligne peu tendue.

Lors de la mise en place, on immerge le poids et on règle la bouée, en gardant une marge de sécurité pour une éventuelle montée des eaux.

NO SOUCIS

La propension des obstacles en tous genre comme les branches, les herbiers les rochers… a regrouper les poissons pour des raisons évidentes de sécurité, de confort, ou d’alimentation est remarquable. D’où l’intérêt de les pêcher efficacement étant donné qu’ils occasionnent en général des pertes de poissons plus importantes que la pêche en pleine eau. Pour les aborder au mieux on éloigne la bouée d’une vingtaine de mètres de l’obstacle minimum. On place ensuite normalement le montage près de l’obstacle, en gardant quand même une marge de sécurité, et on place avec la canne la ligne dans le S. Une fois sur la berge on tend légèrement la ligne comme à l’habitude et on serre le frein très fort, ( 7kg mini avec un peson) pour que le poisson ne puisse pas prendre de fil. On n’oublie pas l’écureuil, car à la touche la ligne va danser et on branche la boite à bip. Ainsi agencé, le poisson ne peux pas retourner dans l’obstacle après la touche, il n’a comme marge de manœuvre que l’arc de cercle entre lui et la bouée. Après le premier contact, il faut dans un premier temps, l’éloigner de l’obstacle mais pas trop pour ne pas le bloquer dans la bouée. Donc plus on a de distance  plus on a de marge. Il faut monter ensuite dans le bateau et se diriger vers la bouée, en mettant la  pression pour ne pas permettre au poisson de retourner dans l’obstacle en tirant le bateau ce qui peut arriver sur des poissons très puissants.

Arrivé à la bouée, en passant l’anneau de tête dans le S en acier, on libère la ligne de la bouée en levant la canne et le combat peut se faire en direct avec un poisson qui se trouve maintenant proche de la bouée.

Il peut arriver que la carpe fasse la tour de la bouée, un gros diamètre de corde simplifiera votre tache dans ce cas, mais c’est plutôt rare.

NO LIMIT

Ce système simple à utiliser nous a permis de pêcher efficacement des postes que la raison nous empêchait d’exploiter, arbres immergés, gros herbiers denses , nénuphars, zones encombrées….

 

La pêche au large est plus simple car il ne s’agit que d’éviter que les carpes reviennent sur votre propre berge et cela permet aussi d’élever les lignes en laissant passer les carpes sans éveiller les soupçons de ces dernières par de mauvaises vibrations.

NO WAY

Par contre en cas de navigation soutenue dans votre secteur, il vaudra mieux éviter cette solution pour ne pas se faire vider une bobine, avant de se faire insulter ou de voir un plaisancier s’arrimer à cette attache providentielle.

En rivière ce genre de bouée signale le chenal ou les haut fonds elles éloignent donc les bateau à la condition que le pilote connaisse les règles de base de la navigation en eaux intérieur mais aux regard de nos constatations, ils sont peu nombreux .

NO SURPRISE

Immerger une bouée au pied d’une chaussée (50m) ou dans des conditions d’eau ou de courants difficiles, permettra de garder la ligne en place en soustrayant un maximum de ligne au courant et aux débris dérivants.

À la touche on peut laisser filer un peu les poissons dans le courant, l’objectif premier étant seulement de maintenir le montage en place.

NO PROBLEME

Il  reste encore possible d’utiliser une bouée comme support d’attache d’une ligne, avec un nœud magique alias nœud de brigand  ou un cassant, quand il n’existe aucuns autre support naturel à disposition, proche du spot convoité.

NO STRESS

Comme on pêche souvent frein bloqué il est utile de sécuriser les cannes pour éviter de les voir s’envoler des meilleurs supports. Fred qui avait quand même ceux de la mort qui tue s’en souvient encore. Un bricolage rapide comme sur la photo évitera ce désagrément. Un maillon de chaine, un collier Colson, une attache rapide, deux mètres de drisse et une vis pour chiens vous permettrons de dormir tranquille quoi qu’il arrive, même un jet-ski.

NO COMMENT

Il s’agit quand même de pêche extrême et notre propos n’est pas de généraliser toutes les lignes de cette façon, car parsemer un plan d’eau avec ce genre de méga repère ne serait pas du goût de tout le monde, déjà que les petits….Cela peux solutionner les cas ou les risques pour le poissons sont important et la pêche dans des courants, inexploitable d’une autre façon. Cela permet aussi d’éviter de pêcher le trottoir d’en face, qui occasionne de plus en plus de désagréments et d’incompréhension vis-à-vis des autres utilisateurs de l’eau, peu coutumiers de nos pratiques.

Enfin le no kill n’est pas une simple vue de l’esprit, mais une action réfléchie dans toutes ses phases, qui ne commence pas sur le tapis de réception. Cela permet donc de repousser les limites de notre passion, à laquelle il est toujours difficile, de mettre les barrières du bon sens et du raisonnable. 
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Un cheveu réglable

Un cheveu réglable

 

Un cheveu ajustable pour eschages multiples

 

Le cheveu, si longtemps après son invention, continu d’être au centre des discutions entre pêcheurs. Il faut reconnaître que cet artifice a piégé plus de carpes que la meilleure des bouillettes ! Ce dernier a beaucoup évolué depuis les années 80 et évolue encore aujourd’hui ; les variantes sont légion sur ce thème. De mon coté j’apprécie que mes cheveu soient les plus polyvalents possible et c’est dans cet esprit que j’ai conçu celui qui suit. Un cheveu passe-partout qui élargit en plus les possibilités d’eschage hybride esches dures/esches solubles…

 

 

Au début des années 80, mes premières réalisations se conformaient aux critères de l’époque: 8 centimètres de long en nylon 8 centièmes. Ne rigolez pas ! Le but était que la carpe goûte l’appât sans sentir le fer de l’hameçon pour déjouer sa méfiance. Les carpes étaient bien plus conciliantes qu’aujourd’hui et se piquaient quand même sur nos bas de ligne d’un mètre de long…. J’utilise encore cette longueur de cheveu quand je veux dormir plus tranquille sur les secteurs infestés de barbeaux ou sur quelques plans d’eau surpêchés. Mais l’objet de cet article n’est pas là, car en réalité, mes cheveux ont perdu de leurs longueurs pour être plus performant. Mais ils sont aussi beaucoup plus polyvalents.

 

 

Ajustabilité limitée

Vous avez du être confronté comme moi au choix de la longueur de votre cheveu en fonction de la taille ou du nombre des appâts que l’on veut escher. Si vous voulez changer de présentation en ajoutant une flottante ou faire un tricheur avec une graine il faut changer de bas de ligne ou le refaire. Comme beaucoup d’entre nous, j’aime avoir un petit nombre de montages prêt à faire feu et j’ai donc longtemps eu une problématique de choix liée à la finalité de mes montages : il fallait en avoir avec des cheveux courts, des moyens, des longs pour s’adapter au conditions de chaque situations. On peut néanmoins amélioré l’ajustabilité des rigs montés à l’avance en utilisant divers artifices. Je le reconnais. Aujourd’hui par exemple, les nouveaux stoppers comme les Pegs de Fox ou de Korda permettent d'allonger un cheveu de quelques millimètres et c'est parfois suffisant pour ne pas avoir à refaire. On peut aussi rallonger un cheveu très court avec un élastique. Les élastiques noirs pour réaliser les tresses africaines sont pour cela très indiqués car très résistants. On peut aussi réaliser à l’avance un long cheveu sur un montage nœud sans nœud, de tourner l’excédent de longueur autour de la hampe et de bloquer le tout sous une gaine. C’est assez simple à réaliser, le plus dur étant de trouver le bon diamètre de gaine pour avoir un coulissement ni trop dur ni trop lâche. Mais toutes ces parades restent relativement limité et ne favorisent pas toujours la présentation (c’est le cas avec les elastiques parfois).

 

 

Géométrie variable et eschage hybride

J’utilise maintenant un type de cheveu assez particulier qui représente à mon sens le plus pratique et le plus simple des cheveu réglable. Mais cette solution n’est applicable qu’aux montage avec cheveu rapporté. Soit par le bias d’un anneau coulissant sur la hampe de l’hameçon, soit un anneau ou un micro émerillon bloqué dans un nœud sans nœud, soit sur un D-rig ou même sur la boucle d’un 2D.

Pour le réaliser c’est très simple : prenez une quinzaine de centimètres de tresse fine et passez dans l'anneau de votre montage. Enfilez un stop-float  sur les deux brins qui vont constitué votre cheveu final, réalisez ensuite trois ou quatre clefs simples sur les deux brins de façon à former des petites boucles. Finissez en brulant le bout de tresse pour que le dernier nœud ne se défasse pas.

En action de pêche, il suffit de choisir la boucle qui correspond le mieux a la longueur du type d’eschage à réaliser. L'excédent de longueur rentre à l'intérieur des appâts et ne gêne pas le montage.

 

Ce type de cheveu permet de modifier à volonté les variétés d’eschages.

On peut ainsi passer de une à trois billes puis en enlever une…. Ou même bloquer une bille avec un stopper puis ajouter enfin un pellet ou un Frolic à la suite sans que cela pose de soucis de maintient : une fois l’esche soluble totalement délitée, l’esche durable (une graine ou une bille) reste bien en place. Bref vous comprenez que cela simplifie autant la vie que cela rend la pêche plus efficace en ouvrant pas mal de perspectives en matière d’eschage…

 

  
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Variante pour montage super raide

Variante pour montage super raide

Ultra simple à réaliser.

On réalise une grande boucle non fermée et on l’emprisonne dans la ligature d’un nœud sans nœud.

Pour le réglage on tire sur la partie libre.

On évite ainsi d’éclater les bouillettes sèches lors du passage du nœud comme avec une boucle classique sur un fluoro ou un gros nylon.

Il est possible de garder l’excédent et de le courber pour augmenter le pouvoir anti-éjection comme avec un montage moustache.

Les septiques peuvent le couper mais dans ce cas le réglage n’est possible que dans le sens de la diminution lors d’une seconde utilisation.

  
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les limites des combi rig

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